La main senestre

1490 – Orpheline, Anne de Bretagne a 14 ans. Bien que fille aînée de feu le duc, un grand nombre de nobles seigneurs refusent de la reconnaître duchesse. La Bretagne est menacée de l’intérieur comme de l’extérieur. Anne n’a d’autre choix que d’accepter Charles VIII, le roi de France, comme époux. Dans ce mariage de raison, sa seule priorité est d’avoir des enfants pour garder l’Armorique libre. Elle promet un magistral tableau à la Vierge Marie si elle l’exauce. Cependant, un certain nombre de personnes mal intentionnées a intérêt à ce que le couple reste sans enfant. Sorcellerie et magie noire sont invoquées avec succès.

Lorsque Charles décède, Anne épouse Louis XII, son successeur. Cette fois, c’est un mariage d’amour, mais le besoin de deux héritiers demeure : un pour la couronne royale, un pour la couronne ducale. Les intrigants redoublent d’activités pour empêcher cela. Lorenzo, élève de Léonard de Vinci, le peintre du tableau de la Vierge, est en danger. Décision est prise de le cacher sur l’île de Noirmoutier, au cœur de l’abbaye Notre-Dame de la Blanche.

Sur fond de guerres d’Italie, d’épidémies de peste, de grossesses avortées, de naissances moribondes, de danses de cour, de repas pantagruéliques, on voit naître le tableau divin et les deux filles héritières : Claude et Renée de France.

Pour autant, la vie d’Anne reste pavée d’embuches : le peintre Lorenzo est accusé d’utiliser sa main gauche, son épouse Margot d’être une sorcière. Le jeune François d’Angoulême, héritier du roi Louis XII tant que celui-ci n’a pas de fils, se révèle cupide et assoiffé de pouvoir. Louis veut lui faire épouser sa fille aînée Claude. Anne ne veut pas. Elle lui préfère Charles Quint. Mais elle est malade, affaiblie, n’arrive pas à convaincre son époux. Elle met tous ses espoirs dans sa petite Renée, unique héritière du duché. Comme elle se sait à l’article de la mort, elle lui choisit une gouvernante de confiance et rend son dernier soupir, heureuse d’avoir préservé l’autonomie de sa Bretagne face à la trop gourmande France.

Tome 1 : Charles

Anne n’a pas le choix, pour sauver ses Bretons, elle doit épouser un roi qu’elle n’aime pas : Charles de France.

Tome 2 : Lorenzo

Lorenzo, le peintre toscan, saura-t-il satisfaire la Vierge Marie pour qu’elle aide Anne a avoir une descendance ?

Tome 3 :  Louis

À la mort de Charles, le choix s’offre à Anne d’épouser son successeur Louis d’Orléans. Va-t-elle enfin trouver l’amour et assurer à la Bretagne son indépendance vis-à-vis du royaume de France ?

Retrouvez l’interview de Corynn Thymeur qui parle de « La main senestre » sur Radio Coteaux :